Combat de nuit
Bonjour,
La nuit est trompeuse! Nous voyons des fantômes. Le feuillage de l’arbre devient un ennemi; le buisson, un char d’assaut.
L’illustré ci-dessus est tirée du « Soldatenbuch » que mon père avait reçu – comme chaque citoyen suisse incorporé dans l’armée – et que je garde précieusement. Cet ouvrage a été co-écrit par le colonel Albert Bachmann ( http://www.20min.ch/ro/news/suisse/story/17735627 ). L’illustration que j’ai choisie montre assez bien les effets de l’imagination lorsqu’on se trouve dans la nuit. Esprit imaginatif, fuis la nuit car elle te vaut mille tourments !
Au début de l’école de recrues, les apprentis soldats que nous étions avions été « conviés » à un exercice appelé « Voir et entendre de nuit ». L’idée était d’expérimenter le bruit que pouvait faire un magasin de fusil sur lequel raclait un objet métallique ou le vacarme d’un groupe de soldats se déplaçant sans précaution. Le clou de la soirée – mais nous ne savions pas que ça allait se passer ainsi – consista à s’asseoir dans l’herbe au pied d’une petite colline. On n’y voyait rien, il faisait nuit. Un grand silence se fit. Tout à coup, au dessus de nous, 4 filaments lumineux rouges, groupés par deux se firent voir. Avant de comprendre ce que c’était, le bruit infernal de quatre mitrailleuses 51 emplit nos oreilles surprises. Je peux vous dire que ça surprend et on se dit qu’on était bien chanceux de ne pas être face à ces terribles armes de mort.
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:7.5mm_MG_51.jpg
Alors que vient faire cet article sur ce blog ? Il est là pour me rappeler qu’il faut parfois considérer les choses sous différents aspects, que ce soit de nuit ou de jour et ne pas trop se laisser jouer de tours par son imagination.
Bien à vous !



Laisser un commentaire