Au café avec E1 – nulle part, c’est aussi chez moi avec AEE
Bonjour,
Je vous ai déjà fait part de mon sentiment alors que je me trouvais éloigné de ma famille pour quelques jours suite à des formations qui m’ont été proposées. Ce sentiment peut être résumé en quelques mots : envie pressante d’être au plus vite avec eux, enfin avec elles !
Voici quelques jours, A (mon épouse), E1 (notre fille aînée) et E2 (notre fille cadette) avions rendez-vous pour aller chez la coiffeuse dans un village situé au milieu de nulle part (ou presque) en Rhénanie-Palatinat. Evidemment, nous ne sommes pas allés en Allemagne pour aller chez la coiffeuse mais comme nous étions sur place et que nous avions du temps pour ceci, nous avons suivi les conseils d’une personne que nous visitions et, hop, départ en sa compagnie pour la coiffeuse.
Comme il fallait attendre – ben, oui, trois femmes aux cheveux longs qui veulent une coupe, ça prend du temps – , je suis allé au café du coin avec mon aînée pendant que la cadette était aux mains de la coiffeuse et que mon épouse se préparait.
E1 a bu un chocolat chaud – très joliment servi – et j’ai pris un café :
A part le patron et un client – les deux bien silencieux – il n’y avait que nous dans ce café.
C’est ça la vie : simple et efficace, du bonheur, du temps à consacrer à ceux qu’on aime. J’aimerais que ce soit ainsi pour l’éternité (je prends volontiers le risque que ça puisse être long vers la fin …).
Voici où nous étions (merci à Monsieur ou Madame Google) :
D’un peu plus près :
Encore un peu plus près :
Et enfin le café :
Ce service Maps proposé par Google – ou d’autres du même genre -, c’est tout simplement incroyable. Ça change la perception que j’ai du monde, ça m’en rend plus citoyen. Je pense que Google Maps fait plus pour le progrès dans le monde que bien des institutions dont c’est le but.
Sur le plan pédagogique, ces outils me semblent être aussi au centre d’une prise de conscience par l’élève. Prise de conscience de soi (« tout petit dans ce grand monde »), prise de conscience par rapport aux autres (« je ne suis pas tout seul ») et prise de conscience concernant l’interdépendance (« sans les autres, je risque de ne pouvoir être moi-même; avec les autres, je peux exister en tant qu’invidu »).
Quelle histoire de coiffeuse – de vie – accepteriez-vous de nous conter ?
Bien à vous !







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