Le cardio-fréquencemètre

Bonjour,

Ayant quelque peu pratiqué la bicyclette de course alors que j’allais sur la trentaine (et un peu après), j’ai eu le plaisir de voir évoluer le matériel. En effet, alors que je découvrais le vélo de course avec la bicyclette de mon frère, ce vélo étant équipé de cale-pied (des cages en fer fixées à chacune des pédales et dans laquelle on coinçait et sanglait chaque de ses pieds), je me disais qu’il devait y avoir mieux.

Ce mieux est venu : les pédales automatiques.

Un autre mieux a été l’arrivée du changement de vitesse aux poignées de freins (et non plus au cadre) : fabuleux et bien mieux pour la sécurité.

Un autre mieux : le compteur électronique de vitesse, sans comparaison avec le système mécanique qui était disponible et que je n’ai jamais utilisé.

Encore un autre mieux : le casque tel qu’on le connaît aujourd’hui et qui remplaçait les boudins de cuir qu’on se mettait sur la tête. Je n’ai pas eu un tel casque.

Ce qui a aussi révolutionné la pratique – et l’entraînement du cycliste – c’est le cardio-fréquencemètre, un outil qui à l’aide d’une ceinture que l’on place autour de sa poitrine est capable d’afficher la fréquence à laquelle votre cœur bat.

A l’époque, j’avais acheté chez Cycles Dotti à Morges, un modèle qui était le moins cher que j’avais trouvé et que j’avais payé 200 francs. Il m’a rendu de très bons services même si la mesure, la transmission et l’affichage des données n’étaient pas sans reproche.

Cet appareil ayant fini par ne plus fonctionner, j’ai laissé le sujet de côté en même temps que je me désintéressais de la bicyclette (bon, j’en fait avec mes filles mais pas autant qu’avant). L’autre jour, pour me motiver à reprendre un peu le vélo, je me suis acheté un cardio-fréquencemètre de marque Polar qu’Interdiscount avait en très forte promotion pour 60 francs. Je crois rêver : un appareil étanche, à transmission codée, avec un bel écran et qui offre les fonctions dont j’ai besoin pour un prix si abordable.

Il suffit maintenant de retrouver la motivation à faire du vélo et ça, ça ne s’achète pas !

A part ça, le cardio-fréquencemètre est un appareil qui peut être exploité à l’école. Je pense par exemple aux cours de sciences, de sport ou de maths. Soyons transdisciplinaires : on parle du cœur en sciences, on court à la leçon de sport et on crée un graphique – avec l’ordinateur ou l’iPad – au cours de maths.

J’ai en réserve quelques activités de maths où le vélo tient la place centrale. Il faudra que j’écrive un article à ce sujet un de ces jours.

Bien à vous !