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4 septembre 2013 / michelschweizer

39 x 21 ou 30 x 30

Bonjour,

Si vous avez pratiqué un peu le vélo de course, la multiplication ci-dessus vous rappellera immédiatement non pas la table de multiplication mais la table des braquets. Ayant pas mal pratiqué le cycle-tourisme à vocation sportive, je me plais à me rappeler quelques jolies sorties que j’avais faites. J’ai fini par ne pas être trop mauvais à la montée – à la descente, c’était une autre histoire, j’en connais un qui rigole encore de mes piètres talents de descendeur – et à oser me lancer dans quelques ascensions d’envergure tout en ayant la quasi certitude d’arriver au sommet (ou au point d’arrivée qui n’est d’ailleurs pas toujours au sommet).

N’ayant pas de problème pour rechercher des solutions simples et efficaces, je n’étais pas très éloigné de l’humilité qui, en cyclisme, passe par accepter d’utiliser des petits braquets, des très petits braquets. Un des meilleurs vélos que j’ai eus est un Cilo – ah, cette grande marque lausannoise aujourd’hui disparue – à trois plateaux, oui, comme un VTT !

Le grand plateau était un solide 52; le moyen, un 42 – que j’ai souvent préféré au 39 d’autres vélos – et le petit, un 30 dents. Avec une cassette finissant avec un plateau de 30 dents, on obtient un braquet très petit qui permet de monter aux arbres (c’est une image, n’essayer pas de faire ceci).

Je me rappelle une fois que je montais le col du Susten (entre Innertkirchen dans le canton de Berne et Göschenen dans le canton d’Uni), je me suis fait moquer par un athlète montant ce col sur un vélo à deux plateaux. J’assume, pas de problème, même à l’époque, je n’étais ni l’Aigle de Tolède ni l’Ange de la montagne et j’avais besoin pour pouvoir mouliner et avancer d’un tel développement. Je peux vous dire que j’ai vu bon nombre de cyclistes avec de trop gros braquets et finissant par ne plus pouvoir tourner les jambes. Hé oui, un 39 X 21, ça fait gros. Ça passe peut-être pour les pro et quelques autres mais pour la plupart des gens, c’est trop dès que la route s’élève fortement et durablement (le Grand-St-Bernard de Martigny au somment, ce sont 40 km, ce n’est pas rien).

J’ai appris qu’il existait aujourd’hui des vélos à transmission dite compacte qui n’ont que deux plateaux dont un de 52 ou 50 dents et un deuxième de 34 dents. Combiné à une cassette à 10 ou 11 vitesses (pignons), on obtient aussi quelques braquets courts qui pourraient – ou auraient pu – m’intéresser.

Il faudrait que je puisse essayer un tel vélo.

Reprendre le vélo après quelques années est une leçon d’humilité : on sait ce qu’il faut faire, on le fait mais les effets escomptés ne sont pas là dans la même quantité qu’auparavant.

Actuellement, je suis en train de parcourir à raison de sortie de 60 à 90 minutes un millier de kilomètre. C’est le minimum qu’il faut compter pour perdre du poids – en soignant son alimentation -, se remuscler la moindre et se fortifier dans l’ensemble. Petits braquets, bien tournez les jambes et ça ira.

Je n’oserai pas me lancer dans une ascension d’un peu d’importance avant d’avoir parcourur ces mille kilomètres et avoir perdu du poids.

Idéalement, si je peux redescendre à moins de 70 kilos (il me faut perdre plus de dix kilos), je retrouverais de meilleures sensations.

Bien à vous !

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