MOOC : Salle de classe du futur ? Bestanden !

Bonjour,

A vingt ans, après une semaine de formation dans la région de Thoune – nous logions dans un abri de protection-civile à Uetendorf – deux camarades et moi sortions du train en gare de Bière et marchions en direction de la caserne quand l’adjudant « auto » nous demanda : « Bestanden ? Réussi ? » en parlant du permis de conduire de char-attrape. Voici un sujet passionnant mais aujourd’hui je veux vous parler d’autre chose : d’un MOOC que j’ai suivi.

Voici quelques semaines, j’écrivais ici même l’article suivant :

https://aeemtech.org/2014/04/04/salle-de-classe-du-futur-mooc/

Bon, c’est fini et j’ai réussi. Je le prouve :

Ce que j’ai le plus apprécié :

Le fait de pouvoir échanger avec des collègues d’autres pays. J’ai eu la chance ces dernières années de rencontrer et de collaborer quelques minutes ou quelques heures avec des enseignants de nombreux pays et je trouve ça fantastique. Entendez-moi bien, je n’ai rien contre mes collègues locaux – bien au contraire ! – mais c’est une chance formidable de pouvoir accéder à d’autres expériences, d’autres formations et d’autres programmes. J’ai bien aimé aussi le fait que mon travail soit lu et noté par deux collègues (dont je ne sais rien de plus). J’ai aussi noté les travaux de deux collègues (l’une en Italie, l’autre en Espagne).

Ce que j’ai le moins aimé :

Le fait qu’un des collègues qui a noté mon travail n’a pas apporté de justifications à ses notes (qui étaient bonnes). Je trouve un peu dommage et je ne suis pas le seul, c’est une observation faite par d’autres participants à ce MOOC.

Me voici donc prêt à aider à réformer la salle de classe pour en faire un lieu d’études du XXIe siècle. J’ai quelques doutes que ça puisse se faire dans nombres de pays qui n’ont plus – ou ne veulent plus – investir d’argent dans l’éducation mais doivent se contenter de « faire tourner ce qui existe ». C’est bien de se former mais encore faut-il pouvoir exercer ? Je nous souhaite d’en avoir l’occasion

En rentrant à la maison l’autre jour, j’ai entendu à la radio M. Patrick Aebischer, président de l’EPFL, parlé des MOOCs. C’était très intéressant. Je comprends qu’il ait eu envie de prendre une année sabbatique pour travailler sur le sujet. Nous sommes au début d’une magnifique aventure. Une de plus et c’est ça qui est beau !

Bien à vous !