Nettoyage des pâturages, anno II
Bonjour,
Voici un peu moins d’une année, j’écrivais ceci:
https://aeemtech.org/2014/05/14/nettoyage-des-paturages/
Hier, j’ai eu la chance de participer à nouveau à cette journée de nettoyage des pâturages.
Voici la classe de ma collègue S. accompagnée de Monsieur C. de St-Cergue qui quitte la gare de La Cure pour marcher le long des pistes de ski de fond et sentiers à raquettes afin de ramasser les déchets laissé par quelques malappris.
Malgré les consignes éclairées transmises (et le fait que les parents consultent, n’est-ce pas, la météo avant de laisser partir leur enfant pour une telle journée?) certains élèves étaient mal chaussés et pas assez chaudement habillés. Nous sommes à la montagne, à 1’200 m et la température était de 2º. Heureusement, il ne soufflait pas autant qu’au col où je m’étais arrêté plus tôt dans la matinée.
La Cure, c’est une sorte de bout du monde. Enfin, façon de parler car ce village bâti de part et d’autre de la frontière helvético-française n’est pas vraiment le bout de monde. Ce n’est pas la Pointe du Raz ou Land’s End.
Les gares ne devraient jamais être plus grandes que celles-ci!
Il va falloir passer le mur.
Les sacs pour la poubelle ne se rempliront pas autant que prévu. Ceci, sans doute, par le fait que ces pistes et ces sentiers sont moins « courus » que ceux du col de La Givrine.
C’est si beau! Le vert de printemps des pâturages, le brouillard, la rosée et même quelques cristaux de neige tombés au très petit matin.
C’est ça que j’aime: des endroits qu’on pourrait penser oubliés de tous mais pourtant si près de l’agitation de la ville.
Voyez: de la neige à un peu moins de 1’200 mètres.
Ma collègue S. et Monsieur C. discutent. C’est toujours agréable de rencontrer des gens qui sont volontaires pour nous guider dans ces étendues sauvages (bon, j’exagère un peu, ce n’est pas la Terre de Feu non plus).
Nous avons « fait » le mur et nous montons en direction du col de La Givrine.
Bonheur exquis. Habituellement à cette heure-là de ce jour de la semaine, je tapote sur un clavier.
Limite de la neige non éternelle
Chaque lieu a sa magie. Sans peine, j’imagine l’intense activité nocturne qui s’y déroule une fois que les rares Hommes ont quitté cet endroit.
De retour sur le goudron.
Ah toi, t’es pas tout jeune mais t’es tout chou!
En face de nous le massif de la Dôle et dans le fond du vallon la route cantonale et le lieu dit La Givrine.
Nous avons moins froid. La marche et les mouvements nécessaires pour ramasser les déchets ont réchauffé nos corps et les discussions ont réchauffé nos cœurs.
Marchons avec entrain pour aller prendre le … train. En fait non, la « rentrée » sur St-Cergue se fera aussi à pied.
Sans titre
Arbre isolé, victime toute désignée de la foudre, tu es pourtant toujours droit comme un i.
Ce chalet d’alpage je le connais pour y avoir passé de bons moments lors de la visite des alpages de mon village de domicile d’il y a quinze ou seize ans. On appelait ceci la « tournée des montages ».
Petit selfie bien inutile mais il devrait vous transmettre le bonheur que j’ai éprouvé à participer à cette belle action de nettoyage.
Encore quelques décamètres (seuls les enseignants et quelques commentateurs sportifs utilisent ce mot …) et nous serons à la gare.
A midi, nous avons tous pris un succulent repas offert par la commune de St-Cergue. Un bon moment de partage avec les personnes responsables de cette journée, les enseignants et bien entendu les élèves.
Je remercie tout ceux qui ont contribué à organiser cette journée et tout spécialement Mme A. qui se reconnaîtra sans peine.
Comme disent les enfants: « C’était super! »
Bien à vous!


























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