The night of the giant Schnitzel
Bonjour,
Après avoir mangé dans l’après-midi chez Figlmüller à Vienne, je m’étais couché content. Je dormais du sommeil du Juste quand un cauchemar s’est emparé de mon esprit sans défense.
Je marchais dans les rues de Vienne. J’étais seul. C’était la nuit. Je ne savais où aller. Une misère morale épaisse comme le brouillard en hiver sur La Côte s’acharnait à faire de moi un être en détresse.
Derrière moi, j’entendais … Non! Ce n’était pas des pas. C’était comme un glissement. Un glissement presque continu, parfois avec des bruits de frottement plus importants. Je me retournais mais ne vit rien dans la profondeur de la nuit. Une peur venue du fond des âges (je pique honteusement chez Maupassant ou d’autres) vint à moi comme la mer vient au rivage: en avançant puis en en refluant mais sans s’arrêter. Je me mis à courir, sot que j’étais. Je glissais sur un produit visqueux que la « chose » utilisait pour réduire les frottements du pavement. Au sol, je le vis alors s’approcher: le Schnitzel géant:

Je me réveillais. Mon épouse et mes filles dormaient – chez Novotel, enfants gratuits jusqu’à 16 ans dans la chambre des parents – et tout était calme. Je me trainais à la salle de douche où je bus l’excellente eau viennoise (https://www.wien.info/de/sightseeing/gruenes-wien/wiener-wasser ) qui calma la chamade de mon cœur ébranlé et le trouble spasmodique de mon esprit.
Les Wiener Schnitzel, c’est fini pour quelques semaines!
Bien à vous!


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