Quelques réflexions sur Paléo
Bonjour,
L’autre jour, j’ai passé quelques heures au festival Paléo afin de voir le concert du groupe Simple Minds. Comme j’ai attendu bien sagement deux heures devant les barrières du devant de scène (ce qui m’a permis d’être au premier rang et, à la fin du concert, de recevoir la seule baguette de batterie donnée par Cherisse Osei) j’ai largement eu le temps de me faire quelques réflexions.
- L’herbe était encore toute verte! Un vrai plaisir: pas de poussière, pas de boue. Vraiment une impression de – grande – garden-party champêtre. Voir la photographie au bas de cet article.
- Beaucoup de toilettes, non-genrées à part les « pissoirs » alignés comme j’en ai aussi vu l’autre soir au festival Guitare en scène à St-Julien-en-Genevois. Pas besoin de trop attendre!
- D’ailleurs alors que j’étais dans une de ces toilettes mobiles, les basses du concert de rap d’à côté – 200 mètres tout de même – faisait vibrer les parois de tôle ou de plastique. Impressionnant!
- Le terrain est mal plat. Il faut éviter les souliers à talon.
- Très beau spectacle que de voir le soleil disparaître derrière le Jura.
- Pas eu plus de 5 minutes à attendre pour pouvoir pénétrer dans l’enceinte du festival. Très bonne organisation.
- Le transport gratuit en bus – enfin dont le prix est compris dans le billet d’entrée au festival – est un vrai plus pour moi (ainsi que les autres personnes qui habitent sur une des lignes spéciales mises en place).
- Pas de tension, tout le monde (sauf un homme, voir plus bas dans le texte) était cool.
- Alors que le concert de Simple Minds allait ou avait déjà commencé, un gars d’une quarantaine d’années tenant une bouteille de vin (donc de verre, qu’est-ce que ça fait dans un festival?) à la main et accompagné d’une femme a tenté de venir au premier rang en posant tout en braillant quelque chose comme « Ils sont gentils, ils vont nous laisser passer et nous faire une place ». Non, on ne laisse pas passer et non, on ne fait pas de place. Le gars est devenu énervé et grossier et un spectateur s’est pris de bec avec lui. Je me suis dit que ce n’était pas à bientôt soixante-deux ans que j’allais assister à un « baston » dans un concert, surtout de mon très pacifique groupe préféré.
- Trop de jeunes personnes (hommes et femmes) sont obèses. Je ne parle pas de quelques kilos de trop. C’est dangereux pour leur santé (et ils n’en ont chacun qu’une).
- Il y avait aussi beaucoup de personnes seules. Je propose un endroit (dans l’enceinte du festival) où les personnes venues seules peuvent trouver une ou plusieurs personnes pour passer la soirée ensemble.
- Que font des enfants de trois ou quatre ans dans ce festival? Qu’est-ce que les parents pensent apporter à leurs enfants? Je pense que les enfants n’ont pas à pouvoir entrer avant seize ans.
- Quelle différence entre quelqu’un qui hurle « Les mains en l’air » et un autre qui demande « Let me see your hands« ! Cette différence dans l’expression se retrouvait aussi, à mon avis, dans la musique.
- Entre deux concerts, des personnes nettoient le terrain. Equipées de trois sacs: PET, alu et autres déchets. J’ai trouvé ça formidable. Evidemment, ça serait encore mieux si les gens ne jetaient rien au sol.
- A propos, avant le concert, sur les grands écrans, des affiches projetées pour demander aux fumeurs de ne pas jeter leurs mégots au sol (des cendriers sont à disposition) car c’est un problème pour le bétail et les cultures (ces mégots, petits, sont difficiles à ramasser).
- Je n’ai qu’un regret: que A. (ma chère épouse) n’ait pas pu être présente (même chose pour nos filles E1 et E2).
Bien à vous!



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