En roulant, j’ai vu …
Bonjour,
Tiens, une éclaircie. Je sors le vélo de la cave et je mets les chambres à air à leur bonne pression (9 kilogrammes par cm carré) à l’aide de mon « Rennkompressor » de marque SKS. Je me vêts après avoir consulté la température. Il fait 7°. Il me faut donc un cuissard long, mes chaussures d’hiver à membrane Gore-Tex, des chaussettes en laine mérinos, un sous-pull Odlo (qui a plus de 25 ans), un maillot à manches longues (qui n’a de thermique que le nom) et une veste en Gore Windstopper. J’ajoute un bonnet – quand on est chauve … – sous le casque, une paire de lunettes à teinte orange et des gants en Gore Windstopper. Et c’est parti!
Petit échauffement par le centre sportif en bord puis montée sur la route de l’Etraz. Passage par La Levratte puis devant le Mac Do de Nyon (pas celui de la rue de la Gare), à Eysins, je tourne à droite pour rejoindre une route à faible circulation qui me mène à Borex-Crassier. Je continue en direction de Bogis-Bossey et je tourne en direction du lac. C’est là que mon petit bonheur devient plus important. La magie de ces quelques kilomètres de route me font chaque fois un effet bœuf. Je parais sans doute ridicule – alors ça, ça ne me fait plus peur! – d’insister tant sur quelque chose de somme toute banal mais je vous assure que je vois les choses tout autrement. En entrant à Céligny – canton de Genève – j’ai une pensée pour l’amour vécu par Elisabeth Taylor et Richard Burton (qui est enterré dans le vieux cimetière, j’en parle sur ce blog). Ah, l’Amour …
Retour dans le canton de Vaud, me voici à Crans. Jolie grimpée sur le grand plateau et en danseuse pour arriver à Eysins. Je repasse devant le Mac Do et retour par la route de l’Etraz.
Chacun son truc mais à part l’Amour (un des trois, choisissez), je ne connais pas quelque chose d’aussi beau. Sentiment de liberté, sentiment de plénitude (et pas envie/besoin de fumer une cigarette après).
Un petit coup d’œil sur les statistiques enregistrées par l’Apple Watch et affichées sur l’iPhone:
Bon, je suis content. C’est plus comme à 25 ou 30 ans mais je suis content. Ces sorties à vélo me font beaucoup de bien et elle me sont indispensables.
Bien à vous!
PS. Ah ben ça alors! J’ai oublié de vous raconté ce que j’ai vu. J’y vais. Je me fais dépasser par une voiture de marque allemande avec les ailes élargies. Je lève le regarde et je vois une petite personne de sexe masculin – les sièges baquets ça ne vous grandit pas si j’ose écrire – et je vois que le jeune homme a des oreilles bien décollées. J’ai éclaté de rire en pensant que c’était très « raccord ».
Bien à vous!
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