Appelation des objets par les jeunes personnes: ça change d’un endroit à l’autre
Bonjour,
L’autre jour, je regardais l’émission « A Bon Entendeur » qui m’instruit depuis très longtemps (avec « Temps Présent », une des plus anciennes émissions de la télévision suisse-romande). Il était question d’enceintes acoustiques autonomes (dont pourvues d’une batterie) et qu’on connecte par Bluetooth à un ordinateur ou à un autre appareil.
J’ai déjà écrit sur l’intérêt de ces outils pour les enseignants de langue et plus généralement toutes les personnes qui doivent faire entendre quelque chose à un groupe de gens. J’utilise mon téléphone et une enceinte autonome pour faire entendre à mes élèves les fichiers audio d’anglais qu’ils doivent entendre. Simple, efficace et léger.
Venons-en au sujet de cet article. E1, ma fille aînée a réagi, quand les quelques jeunes interrogés dans l’émissions (à Genève ou à Neuchâtel, je n’ai pas fait attention) appelaient ces enceintes des « basses ». Dans notre coin, ça s’appelle une « sono ». Les deux termes m’insupportent – mais tout ce qui n’est pas moi ne m’insupporte-t-il pas, ah, ah ? – car il s’agit bien entendu d’un haut-parleur Bluetooth selon le sabir qui m’est propre à moi, personnellement, je.
A votre âge, chers jeunes, j’aurais tué – j’exagère – pour avoir un tel dispositif de reproduction sonore. En écrivant ceci, j’écoute « Damage case » de Motörhead ( si vous voulez voir et entendre: https://www.youtube.com/watch?v=Q_xRRUTzQAw )
Des noms pour nommer des choses, des noms pour nommer des personnes!
Bien à vous!
Peu me chaut le nom donné à ces appareils. Ce qui m’insupporte, c’est l’usage qui en est fait par notre jeunesse si irrespectueuse, sur les plages, les pistes de ski,… imposant à tout à chacun des choix musicaux douteux à un volume qui dépasse de loin ce que la bienséance exigerait. Finalement, l’égoïste walkman avait du bon. J’en viens à rêver d’un puissant et directionnel brouilleur Bluetooth.