De quoi se réjouir?
Bonjour,
L’autre jour, je lisais un article m’apprenant que le nombre d’enseignants formés avait été multiplié par un facteur trois depuis une vingtaine d’années. Bien mais faut-il s’en réjouir? Je comprends bien que pour les instituts de formation de maîtres – et ceux de plus en plus nombreux qui en vivent – c’est une bonne nouvelle (un peu moins pour le contribuable) mais ce qu’il faut savoir c’est quelle est la durée en emploi d’un de ces jeunes diplômés. Si c’est le même « massacre » que pour les infirmiers (dont la très grande majorité sont des femmes, tiens, un peu comme les enseignants) c’est qu’il y a un problème, un très gros problème.
Ces dernières semaines, j’ai eu trois témoignages – je sais que c’est peu pour faire de la statistique mais on se rappelle de ce que Sir Winston Churchill en disait – de personnes que je considérais comme parfaitement à l’aide dans le métier d’enseignant et, pour moi et d’autres, des exemples d’enseignants efficaces. Les trois – avec des états de santé diversement détériorés – ont arrêté cette profession.
On ne me fera pas croire que tout va bien.
Bien à vous!
aeemtech 
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