A vélo, je les vois …
Bonjour,
L’autre jour, je suis parti pour un tour à vélo. J’ai croisé quelques personnes que je connais (ou que j’ai déjà vues).
Dans ma ville, il y a cette dame qui va s’acheter un billet de loterie. Elle marche, parle un peu toute seule et gratte son billet. Gagnera-t-elle un jour? A-t-elle déjà gagné? Il me faudrait avoir le culot de lui demander.
Sur la route, je croise un monsieur bien plus âgé que moi. Il roule sur son vélo de course. Il a une barbe blanche. Félicitations! J’espère pouvoir en faire autant à votre âge.
Dans un champ – corral ? – je vois une élève sur son cheval. Belle occupation en pleine nature. Aurais-je dû apprendre à aller à cheval? Le vélo n’est-il pas le cheval du pauvre, un peu comme l’accordéon est le piano du pauvre.
Sur une terrasse de bistrot, je reconnais un ancien collègue. Il est avec trois amis ce samedi matin. Ils discutent. Je le salue en passant. Cette fois, il n’entend pas.
Dans sa décapotable, ce papa profite de ce beau jour d’été. Où va-t-il? Je ne sais pas. Il y va plus vite que moi. Il aura fait un bon écart en me dépassant. C’est agréable car trop de personnes vous serrent.
Tiens, une collègue d’un autre établissement. Elle est au marché à Nyon. Elle discute avec le maraîcher.
Quelle jolie matinée! Tant de personnes que je connais. Peut-être faudrait-elle recommencer à chercher d’autres routes comme je le faisais à une époque? Certes mais ça prend beaucoup de temps – j’en ai ces jours-ci -, d’efforts d’organisation et de moyens financiers.
Je vais continuer à rouler dans le coin et à croiser d’autres routiniers.
Bien à vous!
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